PROCHAINE REUNION

PROCHAINE REUNION : l'Association "Les pieds sur Terre" se réunira au café de la Paix (Nancy) le mardi 16 avril à 19h

jeudi 6 octobre 2011

 A Tomblaine, le projet d'agrandissement du Stade Marcel-Picot et d'aménagement des abords  prévoit de détruire les jardins ouvriers de la Méchelle ,  pour laisser place à des infrastructures luxueuses, surdimensionnées et coûteuses  qui n'accueilleront  que quelques matches de  l’Eurofoot 2016.

A Laxou , suite à la revision du plan local d'urbanisme, la partie sud des jardins Voirin est menacée de disparition. D'autres, ailleurs sont en sursis.

Jusqu'à quel point de non-retour devrons-nous supporter la bétonisation à outrance de nos espaces urbains et périurbains? Jardins, vergers et potagers constituent un espace naturel vivant et vital dans nos villes.

Nous disons : STOP BETON !

Nous demandons la sauvegarde et le classement en zone verte non constructible des jardins de la Méchelle, des jardins Voirin, de tous les jardins ouvriers collectifs ,  familiaux  ou  partagés, de tous les espaces verts situés sur le territoire du Grand Nancy

 
· Pour des raisons sociales : les parcelles cultivées, les potagers, de Tomblaine ou d’ailleurs, procurent des compléments de ressources pour de nombreuses familles. Elles permettent également de créer du lien social entre habitants, entre générations. C’est un lieu de vie et d’échanges.

Pour des raisons écologiques : la biodiversité, le développement durable, la préservation de la nature ne sont pas des slogans éphémères de campagne électorale mais des besoins vitaux pour l’humanité.Les jardins ouvriers de Tomblaine sont situés juste en face de l’ile des Foulons,classée depuis peu espace naturel sensible (ENS), permettant une réserve exceptionnelle de faune et de flore intacte…  Les villes qui en ont pris conscience préservent et multiplient zones piétonnes et espaces verts. Pas seulement les grands espaces engazonnés et décorés, mais toute parcelle où la terre est vivante.

Pour des raisons financières : ce type de projet d’urbanisation entraîne un gouffre financier. Albertville illustre bien ces villes ruinées par des équipements surdimensionnés désormais quasi-vides. Pour les aménagements du stade Marcel Picot, le Grand Nancy, collectivité publique, va se porter caution pour une structure privée, l’ASNL, avec un engagement sur plus de 30 ans. Avec les intérêts cumulés, la facture pourrait avoisiner les 180 Millions d’Euros. Les contribuables du Grand Nancy en assumeront une bonne partie.
Pourtant, des solutions alternatives existent lors des grands événements : des transports en commun efficaces et gratuits, et l’accès facilité aux parkings de délestage déjà existants.
 
Restons les pieds sur terre et pas sur le béton !

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