PROCHAINE REUNION

PROCHAINE REUNION : l'Association "Les pieds sur Terre" se réunira au café de la Paix (Nancy) le mardi 16 avril à 19h

vendredi 9 novembre 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE (9 NOVEMBRE 2012)

13,7 ha de vergers, jardins et espaces de nature menacés de disparition !

Une enquête publique concernant le plan local d’urbanisme (PLU) de Malzéville est ouverte du 22 octobre au 22 novembre 2012.

Pour le collectif « Les Pieds sur Terre », ce projet de PLU constitue une menace pour les espaces naturels et pour les habitant-e-s de Malzéville et du Grand Nancy. Il comporte des risques graves :

     L’urbanisation prévue va empêcher l’absorption des eaux pluviales par les sols, favoriser le ruissellement et le ravinement, et augmenter ainsi le risque d’inondations. À Malzéville, il n’existe aucun bassin de rétention !

     Les constructions et la voirie futures condamneront définitivement les « coulé es vertes » entre le Village et le Plateau, constituées de jardins, de vergers, de nombreux sentiers de randonnée balisés : ce précieux patrimoine fait partie de l’identité de Malzéville et les habitant-e-s y sont très attaché-e-s car il participe à la qualité de vie de tou-te-s et attire de nombreux promeneurs.

     Ce projet est une menace sérieuse pour la biodiversité, pour la tradition d’arbres fruitiers, l’activité maraîchère et l’apiculture, qui risquent ainsi de disparaître de manière irréversible.

Le collectif organise une visite des lieux menacés par l’urbanisation galopante de Malzéville, le samedi 10 novembre, à 9 h 15 (rendez-vous devant l’hôtel de ville, 11, rue du Général-de-Gaulle, à Malzéville). Cette visite est ouverte à la presse et à la population.

À 11 h, le collectif « Les Pieds sur Terre » se rendra en mairie de Malzéville pour apporter sa contribution détaillé e à l’enquête publique.

L’enquête publique est une étape importante pour la modification de ce projet car un commissaire-enquêteur recueillera les avis, suggestions et contre-propositions : chaque habitant-e du Grand Nancy, sans restriction d’âge ni de nationalité, peut s’y exprimer et exercer son droit en faveur de la protection de l’environnement.

Depuis septembre 2011, le collectif « Les Pieds sur Terre » défend les jardins collectifs, familiaux, partagés, les vergers, et, d’une manière générale, tous les espaces naturels. Ils constituent un besoin vital et vivant de la ville.

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Contact presse : Pierre Christophe (06 705 12 715 ; pm.christophe@wanadoo.fr)
Pour en savoir plus : lien menant au dossier documentaire du PLU de Malzéville : http://www.grandnancy.org/services/urbanisme.html

jeudi 1 novembre 2012

PLU DE MALZEVILLE : 13.7 HA DE VERGERS, JARDINS ET ESPACES DE NATURE MENACES DE DISPARITION

Projet de plan local d’urbanisme (PLU) de Malzéville
13,7 ha de vergers, jardins et espaces de nature
menacés de disparition !


Une enquête publique concernant ce projet de PLU est ouverte du 22 octobre au 22 novembre 2012.
C’est une étape importante pour la modification de ce projet car un commissaire-enquêteur recueillera les avis, suggestions et contre-propositions : chaque habitant-e du Grand Nancy, sans restriction d’âge ni de nationalité, peut s’y exprimer et exercer son droit en faveur de la protection de l’environnement.

Le projet de PLU de Malzéville est une menace pour les espaces naturels et pour les habitant-e-s.
Il comporte des risques graves :
-         L’urbanisation prévue va empêcher l’absorption des eaux pluviales par les sols, favoriser le ruissellement et le ravinement, et augmenter ainsi le risque d’inondations. À Malzéville, il n’existe aucun bassin de rétention !
-         Les constructions et la voirie futures condamneront définitivement les « coulées vertes » entre le Village et le Plateau, constituées de jardins, de vergers, de nombreux sentiers de randonnée balisés : ce précieux patrimoine fait partie de l’identité de Malzéville et les habitant-e-s y sont très attaché-e-s car il participe à la qualité de vie de tou-te-s et attire de nombreux promeneurs.
-         Ce projet est une menace sérieuse pour la biodiversité, pour la tradition d’arbres fruitiers, l’activité maraîchère et l’apiculture, qui risquent ainsi de disparaître de manière irréversible.

Aujourd’hui l’enquête publique prévue par la loi est l’occasion pour tous les habitant-e-s de donner leur opinion sur ce projet de PLU. Plusieurs démarches sont possibles avant le 22 novembre :
®    se rendre en mairie, n’importe quel jour, pour y  inscrire votre demande de « conservation et de sauvegarde de tous les espaces naturels existants sur Malzéville »
®    se rendre en mairie les jours de permanence du commissaire-enquêteur :
            . lundi 22 octobre de 14 h à 17 h                                             
            . samedi 10 novembre de 9 h à 12 h
            . jeudi 22 novembre de 14 h à 17 h
®   renvoyer le coupon-réponse (à découper ci-dessous) au commissaire-enquêteur en mairie (adresse : Mairie de Malzéville, 11, rue du Général-de-Gaulle, 54220 Malzéville)

Les jardins et les vergers, de même que tous les espaces de nature, sont des poumons dans la ville. Ils sont indispensables contre la pollution, mais ils permettent aussi de renouer contact avec la terre nourricière, de créer des liens, d’échapper au béton. C’est aussi grâce à l’extension de leur superficie que l’on pourrait produire localement des fruits et légumes, du miel des ruches, transmettre des savoir-faire en pomologie, créer des jardins partagés, des vergers pédagogiques, etc.

Cette invitation émane du Collectif « Les pieds sur terre » (http://piedsurterre.blogspot.fr/), de l’Association des amis de l’Abiétinée, de R-U-E collectif Malzéville, des jardins de Malzéville, des jardins Voirin (Laxou, http://www.jardinsvoirin.fr/).

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Madame ou Monsieur le Commissaire-Enquêteur,

Je demande que le nouveau plan local d’urbanisme de Malzéville préserve tous les espaces naturels existants : jardins, vergers et zones boisées, au lieu de les condamner à la bétonisation.
Je demande également qu’un autre projet de PLU soit mis en place, associant largement la population pour prendre des décisions qui engagent à long terme son avenir.

Nom et prénom :
Adresse, code postal, ville :
Signature :

dimanche 23 septembre 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE

Intégrer les jardins de la Méchelle
dans le projet de zone verte de Tomblaine


Depuis septembre 2011, le collectif « Les Pieds sur Terre » défend les jardins collectifs, familiaux, partagés, les vergers, et, d’une manière générale, tous les espaces naturels. Ils constituent un besoin vital et vivant de la ville.

À Tomblaine, le collectif a défendu l’existence des jardins ouvriers de la Méchelle, dont l’espace a été convoité, un temps, pour y construire des infrastructures destinées à l’Eurofoot 2016. La communauté urbaine du Grand Nancy ayant renoncé à accueillir cette manifestation, le projet d’agrandissement du stade Marcel-Picot et d’aménagement de ses abords devait logiquement tomber à l’eau.

Dans un supplément magazine en date du 20 juin 2012, l’Est républicain a publié deux articles relatifs à l’aménagement des rives de la Meurthe à Tomblaine. Leurs titres sont attractifs : « L’environnement : une priorité » et « Développement durable : des actions concrètes ». Mais de quoi parlent-ils exactement ?

Le premier article décrit un projet de ZAC avec des espaces verts, une ferme pédagogique, un parc public où aucune machine ne passerait, une « coulée verte » et… la disparition des jardins ouvriers ! Les jardiniers devront aller voir ailleurs s’il y pousse des carottes et du rutabaga. La ville de Tomblaine a acquis depuis 2001 une quarantaine de parcelles sur plusieurs sites (il y en a actuellement 60 à la Méchelle), qu’elle propose pour 5 € par an (à ce prix là, la gratuité s’impose), avec « une clôture propre et en bon état ». L’article considère l’« offre acceptable pour des jardiniers exclus de la plaine de la Méchelle et qui souhaiteraient véritablement entretenir un jardin dans de bonnes conditions ». Comme si tel n’était pas le cas. Une petite réserve, tout de même, dans cet article : « Il reste à solutionner le problème de l’adduction d’eau. »

Le second article revient à la Méchelle et évoque la création de « trois ou quatre petites parcelles de jardins potagers bio pédagogiques », qui « seraient entretenues par les enfants des écoles, leurs enseignants et des personnels municipaux ».

On peut faire bien plus simple. Si l’intention de la Ville de Tomblaine et de la communauté urbaine du Grand Nancy est de créer une zone verte le long des rives de la Meurthe, pourquoi n’y intégreraient-elles pas les jardins de la Méchelle, qui existent, donc n’ont pas besoin d’être créés, qui disposent d’une excellente terre, d’une exposition idéale, de l’eau à proximité, et qui pourraient constituer un espace de découverte pédagogique. Gardons les jardins de vie au coeur de la ville !

lundi 27 février 2012

Jardins de la Méchelle : la bataille continue pour préserver les jardins

Malgré l'abandon du projet de grand stade, les jardiniers de la Méchelle ne savent toujours pas si leur potager sera préservé de tout construction ou aménagement prévus par la commubnauté urbaine du Grand Nancy (CUGN)
L'article publié dans l'Est Républicain du 27 février 2012 montre en tous les cas le mépris et l'absence de dialogue des élus envers les jardiniers de la Méchelle.

La bataille du collectif "les pieds sur terre" pour la préservation des jardins de la Méchelle continue donc et nous vous donnons rendez-vous le mercredi 29 février à 19h00 au bar le Molitor à Nancy pour notre prochaine réunion.

dimanche 22 janvier 2012

MERCI ! (Message aux signataires de la pétition)

Vous avez signé notre pétition pour la sauvegarde des jardins de la Méchelle (en face du stade Marcel Picot) et nous tenions à vous en remercier.
Notre collectif est satisfait que le Grand Nancy ait renoncé au projet d’extension du stade, mais l’avenir de ces jardins reste encore incertain.

Cela dit, les objectifs que nous affichons depuis notre création dépassent largement le cadre des seuls jardins de la Méchelle puisque notre pétition demande « la sauvegarde et le classement en zone verte non constructible des jardins de la Méchelle, des jardins Voirin, de tous les jardins ouvriers, collectifs, familiaux ou partagés, de tous les vergers, de tous les espaces verts situés sur le territoire du Grand nancy. »

La bataille pour les vergers Voirin situés à Laxou a, elle aussi, marqué des points fin novembre 2011 avec le vote de la population laxovienne au référendum : avec plus de 76% de non, les habitants de Laxou se sont  prononcés contre le plan d’urbanisation proposé. Mais comme le Maire n’est pas tenu de se conformer à ce vote et qu’une enquête publique débute en ce mois de janvier, il nous faudra encore porter nos forces aux côtés de nos amis du collectif de Laxou pour que des vergers et des potagers ne soient pas détruits et bétonnés.

Et ailleurs, sur le Grand Nancy, que se passe-t-il ? Eh bien, comme partout ailleurs, si personne ne résiste, des jardins, des parcelles cultivées, des espaces naturels seront retournés à la pelleteuse, nivelés et ensevelis sous une bonne couche de goudron mortifère. Et les nouvelles constructions s’appelleront cyniquement « Les jardins de ceci » ou « Les jardins de cela »…

Notre collectif ne baisse pas les bras. Confortés par les soutiens que nous avons obtenus, par l’avortement du plan d’extension de Picot, par le référendum de Laxou, nous entendons bien gagner d’autres batailles encore.

Et vous ? Voulez-vous unir vos forces aux nôtres et participer à notre combat ?

Si tel est le cas, vous pouvez :

- nous contacter à l’adresse mail suivante : contact-piedsurterre@nancy-en-transition.net
- nous rejoindre à la prochaine réunion qui se tiendra à Nancy, au café le Molitor (Rue Molitor, derrière l’Hôpital Central) le mercredi 1er février 2012, à 19h.
- consulter notre site Internet : http://piedsurterre.blogspot.com/

Dans tous les cas, bonne année 2012 et merci d’avoir signé notre pétition.

Le collectif « Les pieds sur terre »