PROCHAINE REUNION

PROCHAINE REUNION : l'Association "Les pieds sur Terre" se réunira au café de la Paix (Nancy) le mardi 16 avril à 19h

mercredi 26 octobre 2011

Restons les pieds sur terre et pas sur le béton !

Un article édifiant sur le site du journal"CAPITAL"

Le nouveau stade de Nancy,

un gouffre financier…

au frais des contribuables !


Ce n’est pas demain que l’AS Nancy Lorraine jouera à guichets fermés. Et peut-être pas non plus après-demain. Depuis le début de la saison de football, le club de Ligue 1 a accueilli en moyenne 14 449 spectateurs à domicile, alors que son stade dispose d’une capacité de 20 087 places. Et cela ne va pas s’arranger, car l’équipe lorraine est actuellement la lanterne rouge du championnat et pourrait, du coup, se retrouver l’an prochain en Ligue 2. Autant dire que l’ASNL risque bien de jouer devant un stade aux trois-quarts désert, une fois que sera réalisée l’extension à 32 000 places de ses tribunes. Ce projet absurde, auquel s’accroche André Rossinot, le maire de Nancy, coûterait entre 55 et 70 millions d’euros, selon les sources. Une somme que les contribuables locaux vont devoir éponger.
Mais pourquoi faut-il donc qu’André Rossinot tienne tant à ce stade de foot mégalomaniaque, que 57% de ses administrés vont jusqu’à trouver «inutile», selon une enquête TNS Sofres de juin 2011. Le prétexte c’est bien sûr l’organisation, par la France, du championnat d’Europe des nations en 2016. Pour accueillir cette compétition, notre pays était prié d’aligner 12 stades aux normes fixées par l’UEFA. Si des agglomérations comme Montpellier, Nantes et Rennes ont refusé de participer, le maire de Nancy a insisté pour se fourrer dans le guêpier, sans qu’on sache très bien pourquoi. Les retombées économiques des quatre matchs internationaux disputés à Nancy ? Elles seront négligeables. Il n’empêche que la Communauté urbaine du Grand Nancy (CUGN) devra entretenir pendant des décennies une enceinte «inutile» et démesurée, alors que le stade Marcel Picot, dans sa configuration actuelle à 20 000 places, coûte déjà 5,2 millions d’euros par an aux Nancéiens. Il est vrai que cette addition a été calculée par Hervé Féron, le maire socialiste de Tomblaine (commune qui héberge le stade), en épluchant les comptes de la CUGN. Mais personne ne l’a contestée. A une subvention annuelle de 1,5 million d’euros en faveur de l’ASNL s’ajoutent en effet 1,5 million de remboursement des emprunts souscrits pour les travaux précédemment réalisés à Marcel Picot, et 2,2 millions de frais d’entretien et de mise à disposition de personnel.
A ce prix-là, Nancy aurait très bien pu laisser l’ASNL payer toute seule la facture de l’extension à 32 000 places. C’est d’ailleurs ce que Jacques Rousselot, le patron du club, continue étrangement de prétendre : «L’ASNL financera l’intégralité des travaux», affirme le site internet de l’équipe au chardon. Un double langage, car Nicolas Holveck, le directeur général de l’ASNL, a tenu à nous préciser par Email que l’Etat apporterait 8 millions d’euros, la CUGN 25 millions, tandis que le club (associé à Vinci) emprunterait 30 millions d’euros.
En cas de défaillance de l’ASNL, cet emprunt pourrait même être remboursé par le contribuable. Car une loi opportunément votée en avril 2011 permet en effet aux collectivités de se porter garantes des emprunts souscrits par le secteur privé pour «la construction ou la rénovation des enceintes sportives destinées à accueillir l'Euro 2016». A l’assemblée, le texte a été défendu en séance de nuit par Valérie Rosso-Debord, députée de Meurthe-et-Moselle et adjointe au maire de Nancy. Dans les tribunes, un autre Nancéien suivait attentivement les débats : Jacques Rousselot, le président de l’ASNL.

Etienne Gingembre
La flambée des impôts locaux dans les 100 principales villes de France et la conséquence des gaspillages de nos élus. C'est ce que montre le dossier de 30 pages «La France qui va payer plus d’impôts», dans le numéro de Capital en kiosque jusqu’au 23 novembre. On y découvre aussi le tour de vis fiscal que préparent la droite et la gauche, ainsi que les solutions toujours envisageables pour réduire ses impôts en 2012.

samedi 22 octobre 2011

Les jardins de la Mechelle que l'on veut détruire
pour permettre l'agrandissement  d'un stade inutile et coûteux.

Les légumes vous les préférez .... dans un jardin ou devant une TV ?
Aujourd'hui ils cultivent des jardins,demain , ils cultiveront l'ennui.

samedi 8 octobre 2011

La prochaine réunion du collectif est fixée
Mercredi 19 Octobre à 19 heures
Café Molitor (Rue Molitor - Nancy)

Restons les pieds sur terre et pas sur le béton !

Article publié dans l'Est Républicain du 07/10/2011

jeudi 6 octobre 2011

 A Tomblaine, le projet d'agrandissement du Stade Marcel-Picot et d'aménagement des abords  prévoit de détruire les jardins ouvriers de la Méchelle ,  pour laisser place à des infrastructures luxueuses, surdimensionnées et coûteuses  qui n'accueilleront  que quelques matches de  l’Eurofoot 2016.

A Laxou , suite à la revision du plan local d'urbanisme, la partie sud des jardins Voirin est menacée de disparition. D'autres, ailleurs sont en sursis.

Jusqu'à quel point de non-retour devrons-nous supporter la bétonisation à outrance de nos espaces urbains et périurbains? Jardins, vergers et potagers constituent un espace naturel vivant et vital dans nos villes.

Nous disons : STOP BETON !

Nous demandons la sauvegarde et le classement en zone verte non constructible des jardins de la Méchelle, des jardins Voirin, de tous les jardins ouvriers collectifs ,  familiaux  ou  partagés, de tous les espaces verts situés sur le territoire du Grand Nancy

 
· Pour des raisons sociales : les parcelles cultivées, les potagers, de Tomblaine ou d’ailleurs, procurent des compléments de ressources pour de nombreuses familles. Elles permettent également de créer du lien social entre habitants, entre générations. C’est un lieu de vie et d’échanges.

Pour des raisons écologiques : la biodiversité, le développement durable, la préservation de la nature ne sont pas des slogans éphémères de campagne électorale mais des besoins vitaux pour l’humanité.Les jardins ouvriers de Tomblaine sont situés juste en face de l’ile des Foulons,classée depuis peu espace naturel sensible (ENS), permettant une réserve exceptionnelle de faune et de flore intacte…  Les villes qui en ont pris conscience préservent et multiplient zones piétonnes et espaces verts. Pas seulement les grands espaces engazonnés et décorés, mais toute parcelle où la terre est vivante.

Pour des raisons financières : ce type de projet d’urbanisation entraîne un gouffre financier. Albertville illustre bien ces villes ruinées par des équipements surdimensionnés désormais quasi-vides. Pour les aménagements du stade Marcel Picot, le Grand Nancy, collectivité publique, va se porter caution pour une structure privée, l’ASNL, avec un engagement sur plus de 30 ans. Avec les intérêts cumulés, la facture pourrait avoisiner les 180 Millions d’Euros. Les contribuables du Grand Nancy en assumeront une bonne partie.
Pourtant, des solutions alternatives existent lors des grands événements : des transports en commun efficaces et gratuits, et l’accès facilité aux parkings de délestage déjà existants.
 
Restons les pieds sur terre et pas sur le béton !

samedi 1 octobre 2011

LE POIREAU DANS L'ARENE

ARENA.
Le stade Marcel picot en 2020, rebaptisé ARENA de Nancy, avec en premier plan la voie d'accès au stade (en lieu et place des jardins de la méchelle) Le prétexte de l'euro 2016 est bien un cheval de troie qui cache en son sein le projet

L'entrevue que nous a accordé M. Holveck, directeur de l'ASNL, a été instructive à cet égard, car maintenant on sait. Du pain et du jeu pour le peuple (dans l'Arène, ARENA, cela ne s'invente pas... Quels seront les gladiateurs de notre empire décadents...Dan Wheldon, Carlos pardo, Copa Montana? non, car ces derniers sont morts dans de violents car crash en 2011...dans le cadre de spectacles retransmis sur les télévisions du monde entier). L'arène de l'occident se déplace dans nos salons. Derrière le petit écran: la mort en direct, des gladiteurs des temps modernes pilotant des bolides de 400cv et qui se prennent des murs en béton en plein gueule... Ayrton Seyna avait développé ce concept très fort en son temps. Les annonceurs qui ont bénéficié des passages télé aux abords des retransmissions du crash de Seyna ont pulvérisé les records d' audimat. Alors, on a développé et exporté le concept d'Indycar et Nascar dans tout le continent américain, uniquement pour augmenter le temps de cerveau disponible des spectateros audiovisuelos. Muchos pesetas en perspectivos... Et nous qu'est ce qu'on fait? On défend la culture urbaine du poireau et de la carotte.
Môssssieur.

Stade Arena de Genève