PROCHAINE REUNION

PROCHAINE REUNION : l'Association "Les pieds sur Terre" se réunira au café de la Paix (Nancy) le mardi 16 avril à 19h

dimanche 23 septembre 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE

Intégrer les jardins de la Méchelle
dans le projet de zone verte de Tomblaine


Depuis septembre 2011, le collectif « Les Pieds sur Terre » défend les jardins collectifs, familiaux, partagés, les vergers, et, d’une manière générale, tous les espaces naturels. Ils constituent un besoin vital et vivant de la ville.

À Tomblaine, le collectif a défendu l’existence des jardins ouvriers de la Méchelle, dont l’espace a été convoité, un temps, pour y construire des infrastructures destinées à l’Eurofoot 2016. La communauté urbaine du Grand Nancy ayant renoncé à accueillir cette manifestation, le projet d’agrandissement du stade Marcel-Picot et d’aménagement de ses abords devait logiquement tomber à l’eau.

Dans un supplément magazine en date du 20 juin 2012, l’Est républicain a publié deux articles relatifs à l’aménagement des rives de la Meurthe à Tomblaine. Leurs titres sont attractifs : « L’environnement : une priorité » et « Développement durable : des actions concrètes ». Mais de quoi parlent-ils exactement ?

Le premier article décrit un projet de ZAC avec des espaces verts, une ferme pédagogique, un parc public où aucune machine ne passerait, une « coulée verte » et… la disparition des jardins ouvriers ! Les jardiniers devront aller voir ailleurs s’il y pousse des carottes et du rutabaga. La ville de Tomblaine a acquis depuis 2001 une quarantaine de parcelles sur plusieurs sites (il y en a actuellement 60 à la Méchelle), qu’elle propose pour 5 € par an (à ce prix là, la gratuité s’impose), avec « une clôture propre et en bon état ». L’article considère l’« offre acceptable pour des jardiniers exclus de la plaine de la Méchelle et qui souhaiteraient véritablement entretenir un jardin dans de bonnes conditions ». Comme si tel n’était pas le cas. Une petite réserve, tout de même, dans cet article : « Il reste à solutionner le problème de l’adduction d’eau. »

Le second article revient à la Méchelle et évoque la création de « trois ou quatre petites parcelles de jardins potagers bio pédagogiques », qui « seraient entretenues par les enfants des écoles, leurs enseignants et des personnels municipaux ».

On peut faire bien plus simple. Si l’intention de la Ville de Tomblaine et de la communauté urbaine du Grand Nancy est de créer une zone verte le long des rives de la Meurthe, pourquoi n’y intégreraient-elles pas les jardins de la Méchelle, qui existent, donc n’ont pas besoin d’être créés, qui disposent d’une excellente terre, d’une exposition idéale, de l’eau à proximité, et qui pourraient constituer un espace de découverte pédagogique. Gardons les jardins de vie au coeur de la ville !